Économie circulaire respectueuse de l'environnement – assistée par le MOBIREX MR 130i PRO | Magazine

Économie circulaire respectueuse de l'environnement – assistée par l'installation puissante Kleemann MOBIREX MR 130i PRO

L'entreprise Feeß est considérée comme un moteur innovant de l'économie circulaire. Dans le centre de recyclage du siège de la société à Kirchheim/Teck, le concasseur à percussion mobile MOBIREX MR 130i PRO est un élément important pour le traitement du béton et soutient les approches tournées vers l'avenir de l'entreprise.

Monsieur Feeß, vous avez fortement développé votre entreprise de recyclage au cours des dernières années. Quelles sont vos priorités ?

W. Feeß : Les déchets de construction et démolition sont une part importante du volume total de déchets. En Allemagne, ils représentent plus de 50 pour cent de tous les déchets ! Des matières premières de construction minérales de qualité finissent donc quotidiennement dans les déchetteries ou au mieux sont employées comme remblai. C'est un incroyable gaspillage des ressources contre lequel nous nous battons. Nous recyclons une grande quantité de matériaux de construction et les utilisons pour fabriquer par exemple des granulats de béton R.

Avec le concasseur à percussion mobile MOBIREX MR 130i PRO de Kleemann, nous fabriquons par exemple des granulats minéraux pour le béton R à partir de matériaux de démolition et de gravats. On peut employer dans le béton près de 40 pour cent de granulats recyclés sans aucun désavantage en termes de mise en œuvre, d'optique, de toucher et de résistance. Ce matériau est malheureusement encore trop peu employé par les architectes et ingénieurs en bâtiment et ce tout simplement car il n'est pas connu. Ceci est l'un des points que nous mettons en avant dans notre centre de formation : nous souhaitons attirer l'attention des professionnels sur la qualité et les incroyables possibilités du béton R. En effet, grâce aux immense économies de CO₂ ainsi réalisées, nous pouvons grandement contribuer à combattre le changement climatique.

Il ne s'agit pas d'une optimisation des bénéfices, mais d'un objectif plus large.

W. Feeß : Il est clair que nous devons agir maintenant. Il ne suffit pas de dire que nous devons baisser les émissions de CO₂. Pour nos enfants et petits-enfants, nous devons nous retrousser les manches et créer les bases légales et normatives requises. Cette vision n'est pas une utopie : les outils, la technique et le savoir-faire nécessaires sont là, nous devons juste nous en servir. Dans ce sens, je pense à cet objectif général et je ne me lasse pas d'en appeler aux architectes, aux ingénieurs, mais aussi aux communes et à l'administration. Il est par exemple extrêmement difficile pour une entreprise de recyclage de trouver des surfaces libres. Et ce, alors qu'en évitant les longs trajets de transport pour le recyclage des matériaux, de grandes économies de CO₂ peuvent être réalisées.

Nous avons été chargés de la déconstruction d'une préfecture de la région. Durant ce projet, plus que 90 pour cent des matériaux ont pu être réinjectés dans le circuit de construction.

À partir des matériaux de l'ancienne préfecture, nous avons fabriqué les granulats pour le béton R de la nouvelle préfecture. En résumé : faire du neuf avec du vieux ! La majorité des substances minérales a été broyée directement sur le chantier ou dans nos centres de recyclage, quotidiennement jusqu'à 1 800 tonnes. Je suis heureux de partager ces expériences, même avec la concurrence. Un véritable changement n'est possible que si tous y contribuent. En outre, cette méthode ne coûte pas forcément plus cher. En raison des pénuries et des taxes sur le CO₂, les prix du carburant et des matériaux vont continuer à augmenter. De ce fait, les méthodes d'économie circulaire vont à l'avenir devenir également financièrement avantageuses. Et pour moi, une chose est parfaitement claire : sans une augmentation sensible de la part d'économie circulaire, nous ne pourrons pas atteindre les objectifs de protection de l'environnement.

Pour le traitement des matériaux, vous employez le nouveau concasseur à percussion MOBIREX MR 130i PRO de Kleemann. Avez-vous été immédiatement convaincu par cette installation ?

W. Feeß : Dès le départ, le concept général de l'installation nous a séduit. La faible consommation de carburant, les grandes performances et le très puissant crible embarqué à deux étages – tout ceci était très impressionnant quand nous avons reçu le prototype de l'installation pour le tester. Nous ne disposons que d'un espace restreint et cette installation nous a permis d'économiser une machine. Avant, nous avions une installation de broyage suivie d'une installation de criblage séparée. Maintenant, le MR 130i PRO nous suffit, en raison de ses excellentes performances et de la possibilité de décharger deux produits finaux classifiés. Cela signifie au quotidien, plus qu'une seule machine à utiliser, entretenir et ravitailler en carburant.

Quel rôle joue le concasseur à percussion dans votre processus de recyclage ?

W. Feeß : Pour nous, cette installation est un pilier essentiel du processus de traitement du béton de démolition. Jusqu'à présent, nous utilisions déjà un concasseur à percussion de Kleemann. Le MOBIREX MR 130i EVO2 de plus petite taille était complété d'une installation de criblage. Le MR 130i EVO2 est toujours en service, en partie aussi directement sur les chantiers. Les pièces étant compatibles entre elles, ceci facilite le stockage et l'organisation des pièces d'usure et de rechange.

Le nouveau MR 130i PRO consomme autant de carburant que l'ancien MR 130 EVO2,, environ 35 litres par heure. Avant, nous devions toutefois faire aussi le plein de l'installation de criblage. Cela représentait entre 14 et 16 litres par heure. Nous nous en passons complètement aujourd'hui. Et ce n'est pas tout : le MR 130i PRO présente un débit 20 % plus important, ce qui est énorme pour cette consommation de carburant. En outre, l'installation est équipée de séparateurs à air, ce qui est bénéfique pour la qualité des produits. Nous sommes encore en train d'optimiser les réglages des séparateurs à air pour notre processus.

La faible consommation s'intègre parfaitement dans la philosophie écologique de l'entreprise. L'installation peut également fonctionner en mode purement électrique. Est-ce une perspective envisagée ?

W. Feeß : Avec sa faible consommation, l'installation s'intègre très bien dans notre concept global. Vu que la nouvelle configuration permet de réduire de 14 à 16 litres par heure la consommation de carburant, nous économisons déjà une grande quantité de CO₂. La possibilité de faire fonctionner l'installation en mode électrique a été pour nous un facteur décisif. Dans ce but, nous devons toutefois modifier nos transformateurs, donc l'alimentation électrique. Des discussions et des réflexions sont déjà en cours pour savoir comment cela est réalisable. Nous envisageons aussi d'étendre la surface de nos panneaux solaires. Cela serait bien sûr formidable de pouvoir faire fonctionner l'installation au moins en partie avec du courant auto-produit.

Qu'en est-il des performances et de la facilité d'utilisation de l'installation ?

W. Rollheiser : De manière générale, nous sommes très satisfaits du débit et de la qualité des produits finaux. Nous utilisons les deux étages de criblage et produisons différents produits, de 0-2 mm à 2-16 mm. La commande est également très intuitive et confortable. Le matin, je règle l'installation avec SPECTIVE. Ensuite, je peux grâce à SPECTIVE CONNECT surveiller le fonctionnement de n'importe où sur le site. Je vois toujours la consommation de carburant et le niveau de remplissage du broyeur. Ceci est très utile et évite de nombreux allers-retours. Et SPECTIVE CONNECT m'aide aussi à optimiser mon processus. Nous avons par exemple installé des bascules intégratrices sur tous nos convoyeurs de déchargement. Ainsi, je peux faire afficher le débit d'un convoyeur précis directement dans SPECTIVE CONNECT. Si par exemple la part de produits surclassés augmente, je peux en déduire qu'il me faut examiner le processus et mes réglages plus en détail.

Monsieur Feeß, souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

W. Feeß : Comme nous l'avons déjà mentionné, nous en sommes depuis longtemps au point où nous ne devrions pas seulement parler, mais aussi agir. Nous sommes heureux d'avoir à nos côtés avec Kleemann et Wirtgen Allemagne des partenaires qui poursuivent les mêmes objectifs que nous : combattre le changement climatique et ce de manière à la fois écologique et économique.